Dans un rapport publié le 17 juillet, ONU Femmes met en lumière une augmentation alarmante des violences sexuelles contre les femmes et les filles en Haïti, exacerbée par l'insécurité généralisée. Les camps de réfugiés, abritant environ 300 000 femmes et filles, sont particulièrement touchés, avec un accès limité aux services de santé de base.
Sima Bahous, directrice exécutive d'ONU Femmes, déplore des violences "inouïes", soulignant l'urgence de la situation. L'enquête révèle que 88% des femmes vivant dans ces camps n'ont aucun revenu, poussant 10% d'entre elles à la prostitution pour survivre. De plus, 16% des femmes rapportent des actes de harcèlement et d'intimidation par les gangs, tandis que 70% se disent mentalement choquées.
ONU Femmes appelle à une participation active des femmes dans les décisions des camps et à la mise en place immédiate de mesures de protection pour assurer leur sécurité quotidienne.
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