Les longues séances de négociations entre les acteurs politiques, sous les auspices des émissaires de la CARICOM, n’ont une fois de plus abouties à aucun résultat.
D’un coté l’équipe de l’accord du 21 décembre, proche d’Ariel Henry, défendait l’idée d’un élargissement du Haut conseil de la transition qui deviendra un conseil de la transition. Cette nouvelle structure serait placée au même rang que le premier ministre et aurait certaines prérogatives présidentielles. Dans ce model le président du conseil de la transition codirigerait avec le chef de la primature, participerait au conseil des ministres et co-signerait les arrêtés. Cette forme de gouvernance permettrait aux conseils des ministres d’exercer les attributions présidentielles.
D’un autre coté le groupe d’en face, hostile à Ariel Henry et fidèles aux propositions de la déclaration de Kingston, réclamaient un collège présidentiel dans le cadre d’un exécutif bicéphale, qui aurait les rênes du pays au-dessus du premier ministre. Contrairement à l’idée défendue par les tenants de l’accord du 21 décembre, cette proposition veut attribuer au Conseil de la transition toutes les prérogatives présidentielles.
Les partis en présence sont restés intransigeants et inflexibles. Finalement après une semaine de pourparlers les membres du GPE de la CARICOM n’ont pas pu ramener les deux groupes diamétralement opposés a trouvé un terrain d’attente.
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